Conclusion

De la notion de couleur et molécules colorées au mode d’action de la coloration d’oxydation, la chimie intervient à plusieurs reprises dans le processus de coloration capillaire. Cet acte, devenu habituel et banal pour un grand nombre de clients, repose donc sur une maîtrise de la science. Bien que se colorer les cheveux soit devenu un geste ordinaire et presque sans risque, il existe néanmoins des cas pour lesquels la performance et la sûreté de cette utilisation peuvent être remises en question. On distingue des cas d’allergies, ou de cancers dans les situations les plus graves. De plus, contrairement à ce que le laisse penser le terme utilisé, la coloration permanente s'estompe au bout d'un certain temps. Il faut donc renouveler l’application de la coloration environ tous les mois. Ainsi, une nouvelle voie de recherche s’est récemment ouverte, et concerne le développement de nouvelles substances capables de stimuler les gènes à l’origine de la production de la mélanine. Cette reproduction d’un processus naturel, introduite dans des produits capillaires, reproduirait les mécanismes naturels de notre organisme. Même si les colorations d’oxydation restent les plus utilisées, le développement de la biomimétique et le désir d’une coloration basée sur des procédés naturels témoignent de l’apparition d’une nouvelle génération de produits.